Ambassade PEROU - être ici
- association PEROU
- Julien Beller
- Charlotte Cauwer
- Agathe Chiron
- Margot Crayssac
- Célia David-Mauduit
- Melina Echivard
- Yannick Fleury
- Didier Galas
- Ismaël Halissat
- Jean-François Joly
- Alexia Lagorce
- Laurent Malone
- Malte Martin
- Victor Meesters
- Théo Mouzard
- Marina Nicusor
- Léa Ninot
- Ruben Salvador
- Joao Santos
- Merril Sinéus
- Ramona Strachinaru
- Adel Tincelin
- Joana Zimmermann
- Victoria Zorraquin
À Ris-Orangis puis à Grigny, s'inspirant des gestes de familles transformant un terrain vague en refuge, le PEROU a poursuivi l'hypothèse que construire valait mieux que détruire pour répondre aux questions sanitaires, sociales, politiques, posées par de telles situations. Mobilisant architectes, artistes, chercheurs, mais également nombre de riverains jusqu'alors demeurés distanciés de telles situations controversées, le PEROU a construit une ambassade, une place des fêtes, une chapelle, des toilettes sèches, des bacs à compost, un module sanitaire comprenant douches et lavoirs, une résidence de travail, un cinéma, des aménagements fleuris. Il est intervenu au sol pour évacuer les déchets, la boue, les eaux de pluie, les rats. Il a agi sur les façades des baraquements pour mettre en oeuvre des systèmes d'aération et les équiper d'extincteurs. Il est intervenu sur la scène publique, organisant de multiples événements, faisant se mobiliser nombre d'acteurs locaux, créant les conditions de nouvelles négociations, provoquant la mise en œuvre d'un projet d'insertion, premier du nom en Essonne. Il a en outre produit ou coproduit trois sites Internet, trois films présentés dans de nombreux festivals, un livre coécrit par une trentaine d'auteurs, 40 CV pour les adultes, un imagier pour les enfants et un rapport de recherche de 500 pages remis notamment aux acteurs publics.
Il en a coûté 155 626 euros pour 24 mois d'un travail ayant permis que sur les 140 personnes rencontrées à Ris-Orangis en octobre 2012, 70 au moins soient aujourd'hui locataires d'un logement. Dans le même temps, le Maire de Ris-Orangis et le Maire de Grigny ont engagé deux procédures d'expulsion ayant abouti, la première en avril 2013, la seconde en août 2014. Pour ce travail de destruction, parfaitement inutile, il en a coûté à la collectivité environ 600 000 euros.
- 155 626 €
- septembre 2012 – août 2014
- Ris-Orangis, France
- Grigny, France
- Fondation Abbé Pierre
- Plan Urbanisme Construction Architecture
- Conseil Général de l'Essonne
- Député de l'Essonne
- Ecole des Arts Politiques (Science Po Paris)
- Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Bretagne
- Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs