La Demanderie
- Le Bouillonnant Valthère
- Mathilde Gintz
- Adeline Vieira
Cette résidence s'est co-construite avec les habitant·e·s de deux villages, désormais fusionnés sous un nouveau nom : Thèreval. L’idée de cet appel a résidence était de réfléchir à une identité commune entre ces deux villages maintenant fusionnés. L'atelier mis à disposition pour la résidence se trouvait dans l’ancienne mairie – en instance d’être
désaffectée– de l’une des communes.
La première étape était de rencontrer le plus d’habitant·e·s possible afin de comprendre le territoire et d’amener des questionnement. Très rapidement un intérêt s'est dessiné autour des noms des hameaux qui disparaissaient au profit des noms de rues. L'atelier se trouvant sur le hameau « la Demanderie », le nom du projet était trouvé : l'atelier serait le lieu où l’on « se demande » – petit clin d’œil au fait de se trouver dans une mairie.
Le contexte du confinement arriva et pour garder un lien, des échanges épistolaires ont été mis en place avec les habitant·e·s en demandant et proposant des textes fictifs ou historiques sur le nom des hameaux.
Une fois de retour sur place, les designers ont axé le projet sur un principe de questions entre les deux communes. D’abord dans les deux écoles, puis avec les habitant·e·s. Ces questions ont pris la forme de grands collages muraux dans les deux communes, interrogeant les passant·e·s sur leur propre histoire, leur manière d’appréhender leur village et l’espace public.
Loger à l'atelier a permi d'intensifier la présence sur place et d'établir un lien particulier avec les habitant·e·s invité.e.s à venir boire un café, ou visité.e.s à leur domicile. Ces moments ont donné lieu à des photographies du territoire.
Au fil de la résidence une correspondance s'est créée sur les murs des villages sous la forme de grand collage. Les enfants de chaque école ont commencé en posant des questions à l'intention des enfants de l'autre école. Puis ce fut au tour des habitant·e·s de poser leurs questions. Ces grands collages dans le village, questionnaient les habitant·e·s, les invitaient à poser un regard différent sur leur territoire. L'installation finale fait référence aux conteur·rice·s publics et aux veillées rurales, investissant l'espace public pour raconter, transmettre et partager des histoires. Sur les drapeaux sont représentées différentes formes et objets issus du territoire ; les photographies deviennent supports et prétextes à la narration ; les bancs, composés en hexagone créent un véritable espace de rencontre amovibles, selon les envies communes.
- 10 000 euros (résidence)
- 8 semaines
- Théreval
- Le Bouillonnant Valthère
- Ville de Thèreval
- Écoles publics
- Habitant.e.s