Le grand jeu

Les formes et les pratiques induites par ces mobiliers en font des objets curieux, porteurs d’un imaginaire propre : celui du jeu, des signes et des jeux de mots.

«Fais pas-ci, fais pas ça! »

Les mobiliers urbains induisent trop souvent des fonctions uniques, ils cadrent les usages alternatifs et souvent les limitent. Nous tentons de faire l’inverse : un mobilier qui permet, donne l’accès, risque, ouvre les possibles et invite à la conversation, à la poésie. On interdit aux enfants, puis aux grands s’il ne se l’interdisent pas eux-même de sauter, bousculer, gribouiller, glisser... Et si les mobiliers proposés était des possibles plutôt que des barrières ?

Les aires de jeux actuelles sont sur-protégées, balisées et caoutchoutées. Quelle liberté narrative et d’imaginaires laissent-elles à l’enfant?

Partant de ce constat nous proposerons dans le projet « le grand jeu » des formes et contre-formes simples, qui s’emboiteront, offrant un potentiel de jeu, à l’échelle des  corps d’enfants et des adultes mais aussi à celle de l’espace urbain et de la ville.